En janvier de cette année, j’ai tenté une nouvelle folie. Je me suis lancée dans la peinture à l’huile. Force est de constater que j’ai du mal à me tenir à un seul médium, je vogue de techniques en techniques comme si je cherchais quelque chose. Je crois qu’en réalité, chaque nouvelle méthode m’apporte quelque chose de différent.
Ça dépend
Si j’adore le contraste de la linogravure, la rapidité de l’aquarelle, ou le caractère de la sanguine… la peinture à l’huile m’a toujours intimidé. C’est sans doute car elle est la peinture des grands maîtres, et que lorsque je pense peinture à l’huile, j’ai des images comme ça, ou comme ça dans la tête.
Les revendeurs de peinture ont bien compris le filon, avec de jolies boîtes, des tubes et un storytelling qui ne peut s’empêcher d’évoquer Van Gogh.

Une inspiration
J’ai toujours ressenti un vrai manque de confiance artistique, parce que j’ai la sensation de ne jamais rien inventé. Même si je sais que l’on est toujours héritier de quelque chose, l’estime que j’ai de mes production pourrait se résumer à une image de moi qui tourne sur soi-même.
Alors je continue ce que je fais depuis toujours, interpréter des souvenirs et des moments vécus. J’essaie de sublimer ce qui m’a plu, pour que ce que je réalise m’évoque finalement plus le sentiment que j’ai eue, plutôt que d’en capturer une simple image.


J’aime beaucoup la première peinture et le rendu tout doux des nuages de la seconde.
Pour le « plutôt que d’en capturer une simple image » depuis que j’ai accepté que ma photo ne sera jamais identique à ma vision (couleurs/contrastes etc), je suis un peu moins frustré par la faiblesse documentaire du medium (dans mes mains ;-) ) et apprécie une certaine forme de créativité.
Je suis bien trop manche pour oser gribouiller quoi que ce soit hormis un vague canard ou lapin en 2D sur un coin de feuille :p alors les gens qui comme toi se mettent à plein de technique avec plus que de la réussite vous me faites rêver !
@ Maelin : Et pourtant, tu te rends pas compte à quel point je m’auto-saborde continuellement ! Mais il paraît qu’il faut se faire violence pour progresser. ;-)