La Loire à vélo entre Cosne et Nevers ou le crachin berrichon

Au début nous avions pour projet de faire toute la Loire à vélo de Nevers jusqu’à Nantes. Finalement les plannings se sont mal goupillé, et on a aussi eu la flemme de faire du bikepacking aussi longtemps. Nous avons donc profité d’une visite familiale pour tout de même faire le tronçon Cosne-Cours-sur-Loire > Nevers. Un aperçu qui sera aussi pour un nous un repérage pour le jour où nous ferons notre escapade le long du fleuve !

C’est donc par une journée moite que nous avons enfourché nos vélos après le déjeuner. Nous arrivés en tout début de soirée, pour finalement 80 Km de vélo. C’était une sortie agréable, plutôt plate, même si nous avons rencontrées de légères bosses et de la pluie à la fin, forcément le moment où l’on est le plus fatigué !

Faire le parcours Loire à vélo est plutôt une bonne idée pour les personnes qui aiment pédaler sans rencontrer de grandes difficultés en terme de relief. L’Eurovélo6 suit un trajet relativement plat dans son ensemble, et cela me paraît quasiment facile par rapport aux coteaux qui m’entourent dans ma région. Cependant je trouve le chemin que j’ai fait assez monotone, surtout en raison du fait que les aménagements ne sont pas miraculeux non plus et que l’on ne voit pas tant que cela la Loire, et encore moins les vignes du Sancerre. C’est cependant bien sécurisé, et tout à fait rassurant pour les personnes qui voyagent en famille ou qui sont très chargées. J’ai été heureuse de rencontrer quelques cyclotouristes qui, au vu de leur chargement, faisaient un voyage beaucoup plus long que notre simple sortie de l’après-midi !

J’ai regretté aussi le manque de point d’intérêt vraiment percutant, mais on ne va pas planter des monuments sur la route. Je suppose que de toute façon une personne qui fait réellement la Loire à vélo va s’arrêter un moment à Nevers au moins pour voir sa cathédrale. Cela m’a tout de même envie de mettre en place de nouveaux petits projets de week-end de vélo, moi avec mon petit vélo bleu, des sacs équipés du minimum, et partir en suer.

Ah si, j’ai vu un ragondin !

 


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