Le croquis sans lumière à l’église Saint-Eustache

L’air pollué de Paris n’encourage pas au croquis en extérieur, loin de là. Pour ceux qui ne peuvent pas le voir de leurs propres yeux, il y a une ambiance de brume constante qui gratouille la gorge. C’est très désagréable. Pourtant je me suis assise hier soir à la nuit tombée devant l’église Saint-Eustache dans l’espoir de pouvoir exécuter quelques croquis en attendant mon rendez-vous.

J’ai commencé par la sculpture en face de moi, et un homme s’est immiscé dans le cadre pour finalement lui aussi être immortalisé par la pointe de mon feutre. Puis voyant qu’il me restait un peu de temps, j’ai décidé de m’attaquer rapidement à un détail de la façade de l’église, en hauteur. Assise de manière assez proche, j’ai préféré prendre un sujet assez éloigné de mois pour m’éviter des torticolis en devant tourner la tête sans arrêt.

Pourtant les particules fines et l’obscurité sont allié pour m’éviter de comprendre mon modèle. Il était indistinct et brumeux. J’aurais pu tenter de créer cette atmosphère de brume, mais s’il y avait bien quelque chose que je voulais oublier, c’était cette fichue pollution.
J’ai donc compensé, deviné. Ce travail force à l’imagination mais surtout à la mémoire !


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