Combien de temps cela fait-il ?

En ouvrant l’interface d’édition du blog, j’ai vu que le dernier billet date du mois de février 2021. Au moins, c’est dans la même année, car j’aurais pu jurer que cela faisait bien plus longtemps. En fait, à force de confinement et déconfinement, j’ai l’impression que les 3 derniers mois étaient presque des années. Par exemple, l’ouverture des terrasses des bars et restaurants date du 19 mai. C’était il y a moins de 3 mois. Il y a 3 mois seulement, nous n’avions pas la même vie. Ces allers et retours dans nos vies nous ont épuisés. Je le ressens et je le ressens auprès des personnes qui m’entourent. Progresse-t-on vraiment ? J’ai le sentiment d’avoir fait ma part du gâteau. Masques ✓, gel hydroalcoolique dans la poche externe du sac ✓, petit sachet pour transporter des masques ✓, vaccins ✓, appli aux mises à jours cheloues ✓, bluetooth activé ✓.

En parallèle, j’ai eu des montagnes russes dans ma vie personnelle également. Beaucoup de choses changent, façon allers et retours, c’est gérable, mais qu’est-ce que c’est épuisant ! D’ailleurs, j’espère que je ne te fatigue pas trop avec mes longues phrases.

Alors pour relancer la machine du blog, j’ai décidé de parler de mes quelques dernières lectures. Ce sont beaucoup d’articles et de magazines. Ayant du mal à rester concentrée longtemps, c’est le format qui me va bien en ce moment.

La grenouille à grande bouche

Revue découverte en écoutant « On va déguster » sur France Inter, j’ai participé au crowdfunding pour assurer la suite de la revue et ai reçu un abonnement en contrepartie. D’ailleurs, j’adore être abonné aux magazines mais ne me demandez pas de me rappeler quand la formule à laquelle j’ai souscrit se termine. C’est ainsi que j’ai fréquemment un trou dans mes abonnements, un numéro manquant.

Bref, La grenouille à grande bouche propose une vision culturelle et sociétale de tout ce qui s’ingère (boit ou mange) et je suis excellent public pour cela. C’est intello et légèrement alternatif mais propre sur soi, c’est un peu moi. Je lis cette revue sur les terrasses des cafés (d’un en particulier ♥️🫖☕️) et si une personne a le malheur d’être avec moi à ce moment, il aura le (dé)plaisir de m’entendre m’exclamer toutes les 3 pages « wouah, tu savais que… ? ». Il y a d’ailleurs dans le numéro #9 « Voyage, Voyages, Odyssées culinaires » un dossier sur les alternatives au café. Même pour moi qui suis absolument réfractaire devant la moindre once de début d’idée de substitut alimentaire, j’ai trouvé cela intéressant. Et j’ai bien envie de goûter le thé d’orge torréfié !

Si cette revue vous intéresse, vous pouvez vous abonner ou bien commander en ligne un numéro particulier encore disponible.

Fisheye

J’ai redécouvert le magazine Fisheye ce printemps, alors que j’avais écrit un billet à son sujet à l’époque de l’arrivée en kiosque de la revue française dédiée à la photographie contemporaine. Je crois que j’avais reçu un numéro gratuit, la folle époque de la blogosphère des années 2010. J’aime dans Fisheye le fait, justement, de découvrir des images et des photographes contemporains. Très vivants, très connectés, et dont je peux donc retrouver les productions sur Instagram pour continuer mon exploration visuelle. Sans surprise il y a encore de cette école française où l’on présente toujours des profils découverts en commençant par leurs parcours académiques. Mais c’est un phénomène tout de même mis en perspective dans le numéro #47 avec un dossier « Faut-il faire une école photo ? ». Pour moi qui ai longtemps songé à le faire, en abandonnant l’idée par fainéantise ou sachant d’avance que cela ne m’irait pas, ce fut un point de vue intéressant à lire.

Christel Petitcollin

J’étais extrêmement hostile à l’idée de lire Christel Petitcollin. Pour l’effet barnum, pour le risque d’être manipulée par un discours de coaching douteux, pour le fait de ne pas avoir envie de tomber dans cette caricature de personne qui se trouve une personnalité dans une pochette surprise.

Et pourtant ce fut la surprise. Non seulement parce que je pense que cela m’a aidée, mais aussi parce que je suis contente d’avoir lu Je pense trop et Je pense trop mieux. Je n’ai pas bu tout le discours, cependant j’y ai pris les clefs qui peuvent m’aider à mieux appréhender certains de mes besoins et les méthodes que je peux adopter pour mieux les exprimer.

La confiance en soi, une philosophie

Pas un livre de développement personnel, mais un livre de philo, que l’on peut utiliser pour du développement personnel. J’ai aimé la façon dont parle Charles Pépin de la confiance en soi. La confiance en soi, une philosophie narre ce qu’elle est au travers des philosophes et d’une série d’anecdotes. La vision de la confiance en soi qui y est développée ne traite pas uniquement de celle que l’on possèderait intrinsèquement. C’est aussi celle que l’on acquiert, celle que d’autres nous donnent, et celles que l’on peut donner. Alors que l’on aurait tendance à déclarer à une personne peu confiante (exemple : moi) qu’elle se soucie trop du regard des autres (vrai), l’on a également la manie de mettre de côté que l’on construit sa confiance en fonction des autres. Ne pas se soucier du jugement que quelqu’un pourrait avoir sur soi n’est pas incompatible avec l’idée d’acquérir en confiance grâce à ce que l’autre nous donne : un compliment, une reconnaissance, une estime, une responsabilité… Alors si vous aimez, appréciez, estimez quelqu’un, pensez à le lui dire. Si c’est une personne anxieuse, elle en a certainement grandement besoin.


C’est tout pour aujourd’hui.


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