Véloroute de la Somme : jolies maisons, canards, boue, et chemin de halage

La vraie difficulté des vacances lorsque l’on mène une vie de freelance, c’est de réussir à décrocher. Être à son compte, c’est surtout être responsable de tout, y compris de son absence. Mes clients ont été géniaux là-dessus, me laissant réellement tranquille durant la période de congés annoncée et sans aucune fausse urgence. Maintenant que j’avais démarré mes vacances sans boîte email, nous avions décidé d’une nouvelle stratégie pour s’évader rapidement. Certes nous étions fatigués, mais pour bien décrocher, rien ne vaut une activité qui demande toute notre attention. C’est parti pour 2 jours et demi de bikepacking pour suivre la Véloroute de la Somme !

La veille de notre départ, le Tour de France faisait son départ de Reims.

Emmener son vélo en train

Au cas où tu ne te rappelles pas, j’habite à Reims. Pour rejoindre la Baie de Somme nous avions choisi le train. Le train avec son vélo, c’est toute une histoire. En TGV, c’est une vraie galère pour avoir le vélo dans le bagage adéquat, éventuellement réserver une place dédiée (parfois absente même si tu la paies)… bref, nous nous sommes vite décidés pour le TER. Les compartiments vélo (presque) toujours présents sont bien pratiques. Et c’est gratuit pour amener son vélo.

Nous sommes donc partis de Reims en début d’après-midi pour rejoindre la gare de Noyelles-sur-Mer en passant par Laon et Amiens. Le voyage n’est pas compliqué, et si on se débrouille bien on peut réduire le temps de correspondance. Nous étions alors habillés en tenue de ville pour le départ. En bagages, nous avions principalement des sacs Apidura très pratiques car utilisables même sans oeillets sur le cadre de vélo. J’avais une musette en tissu en plus, et lui un sac à dos pliable pour les courses du dîner que nous prenions sur le chemin vers notre hébergement.

La baie de Somme

Je suis plusieurs fois aller en baie de Somme, surtout au Crotoy. Pour ce voyage, nous sommes partis de Saint-Valery-sur-Somme. Une nuit passée face à la baie, puis départ vers Abbeville, puis Amiens.

Le chemin entre Saint-Valery et Abbeville est parfaitement balisé. On suit simplement le chemin de halage. La partie entre Abbeville et Amiens était vraiment jolie. Bucolique à souhait.

Presque arrivée sur Saint-Quentin

Là nous étions déçus. J’avais lu déjà la zone entre Péronne et Amiens était moins balisée et qu’il fallait faire quelques détours incongrus. C’était pire, nous avons simplement trouver une barrière nous indiquant des travaux. Une déviation dans la boue plus tard, nous retrouvions le chemin de halage mais difficilement roulable (surtout pour moi). Enfin même à pieds je dois dire que ça aurait pu être désagréable. C’était simplement un chemin peut-être anciennement goudronné totalement cassé. Avec parfois des gros morceaux ou petits, tout très instable. Je me suis au passage surprise à réussir quelques dérapages contrôlés.

Et sinon ?

Côté hébergements, nous avions choisi des chambres d’hôtes. Ce petit voyage a duré 2 jours et demi de vélo. J’admets que rouler avec une bronchite qui m’empêche de dormir la nuit n’a pas été si simple. Mais c’était beaucoup de fun quand même. Les paysages de la Picardie m’ont fait un bien fou, et j’ai même fini par apprécier ce moment boueux.

On y retourne ?

Quelques détails

Nous avons parcouru 238,85 Km si j’en crois mon compteur GPS :

  • Gare de Noyelles-sur-Mer > Saint-Valery-sur-Somme
  • Saint-Valery-sur-Somme > Abbeville
  • Abbeville > Saint-Quentin / Aubigny (où nous passions la nuit)
  • Aubigny > Péronne > Dury (près de Saint-Quentin)
  • Dury > Gare de La Fère
  • Puis retour en train

Nous étions principalement équipés de sacs Apidura, dont moi un sac Rapha x Apidura. Les tracés ont été fait grâce au livre Atlas des plus belles voies vertes et véloroutes de France, éd. Ouest France et Geovelo.fr.


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