“The Box”, un film de Richard Kelly

Affiche de "The Box"
Affiche de "The Box"

Sortie cinéma de la semaine, j’ai été voir The Box réalisé par Richard Kelly.

Il s’agit d’une adaptation d’une nouvelle de Richard Matheson intitulé Button, Button. Matheson c’est le même qui a écrit ce qui a inspiré I am a legend de Francis Lawrence avec Will Smith. J’avais bien aimé ce film d’ailleurs.

Synopsis

Un jeune couple vivant du côté de Richemond aux U.S.A. reçoit aux alentours de 5H00 un colis. On ne sait pas d’où il vient mais un mot nous informe qu’un certain Mr Arlington viendra à 17h00. Le colis contient “the box”. Une boîte sous forme de parallélépipède trapezoïdal  qui contient sous une paroi de verre… a big red button.

Mr Arlington vient rendre visite au couple parent d’un jeune garçon qu’ils ont 24 heures pour décider entre deux possibilités :

  1. ils appuient sur le bouton, gagnent 1 000 000 $ cash, mais quelqu’un dans le monde qu’ils ne connaissent pas, meurt ;
  2. ils refusent d’appuyer sur le bouton, ont l’esprit tranquille, mais perdent les 1 000 000 $.

Commentaires

Un film sur le choix, l’altruisme, la valeur de l’argent et son rôle dans la participation au bonheur de chacun. Norma et son époux ne sont pas de mauvaises personnes vénales, mais ils ont des problèmes financiers. Pas assez pour se faire expulser de leur maison, mais assez pour se poser des questions.

Le jeu est bon. On apprécie de voir Cameron Diaz dans un rôle de mère de famille qui pourrait être celle qui habite au coin de la rue. Les rôles “sérieux” lui vont bien. Ce n’est pas comme Jean Dujardin (que j’aime bien hein) qui a depuis quelques temps une étiquette de comique. Lucky Luke avec le visage de OSS117, ce n’est pas toujours élégant. Non, là Cameron Diaz est crédible et on n’a aucun mal à s’immerger dans le film.

J’ai noté un accent anglais très riche. L’histoire se déroule aux États-Unis là où règne le multi-culturalisme, où on ne parle pas forcément un anglais académique comme nous l’apprenons à l’école en France. Pourtant ici les intonations étaient très marquées, lisses, tout se faisait dans une politesse presque artificielle. Mais on y croit, peut-être est-ce une volonté de réalisateur afin de standardiser l’histoire. De faire en sorte qu’on puisse imaginer recevoir un colis étrange le lendemain.

Le film méritait pour moi d’être un peu plus long. Je ne vous raconte pas pourquoi il y a une boîte et qui est Arlington, sinon ça vous gâcherait la surprise. Mais la toile de fond est plutôt intéressante et l’enjeu du film aussi. Ce n’était pas assez développé à mon goût ce qui peut perturber le spectateur. Pour ma part je suis habituée à lire beaucoup de science-fiction et de fantasy ce qui implique une certaine capacité d’adaptation pour s’immerger dans de nouveaux univers. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde… La personne qui m’a accompagnée a eu beaucoup de mal à bien comprendre les enjeux de l’histoire qui s’apparente au genre de l’anticipation, limite S-F. J’ai du lui ré-expliquer le dénouement du film car celui-ci va assez vite et contient énormément d’informations.

Conclusion

J’ai passé un bon moment, le film est intéressant, le jeu est bon. Bien que j’ai été un peu déçue à cause d’un scénario un peu pauvre ou pas assez développé,  j’ai aimé. Quant à savoir si j’appuierais sur le bouton ou pas… et vous ?

À propos j’ai fait quelques recherches et une autre adaptation de Button, Button a été faite pour l’un des épisodes de The Twilight Zone (La quatrième dimension en vf). Ce serait intéressant si j’arrivais à les voir.  =)

Asimov a aussi écrit une nouvelle qui porte ce titre, mais cela n’a pas grand chose à voir.

Edit 16.11.2009

L’épisode de The Twilight Zone est disponible sur YouTube :


Publié

dans

par

Étiquettes :

Commentaires

Laisser un commentaire