Mais comment c’est arrivé ? Comment j’en suis venue, un matin, à allumer mon ordinateur pour écrire de la fiction ? Car cela s’est réellement passé ainsi. Je me suis réveillée avec quelques idées un dimanche pour me retrouver en train pianoter frénétiquement sur mon clavier des phrases et des scènes à la volée. J’ai listé aussi une suite d’épisodes que j’aimerais voir apparaître dans une fiction, et des résumés pour chacune de ces parties. Ce fut beaucoup de choses dégrossies en quelques heures et sans aucune autre ambition que de vider mon cerveau. À ce moment là, je ne pensais en réalité pas du tout au fait que c’était de la fiction ou que cela pourrait être lu par quelqu’un d’autre que par moi-même durant une sombre soirée d’hiver. Ces idées ne me vinrent absolument pas de l’envie de créer ou de raconter une quelconque histoire. Il s’agissaient à ce moment de mise en situation des hypothèses que j’identifie au fur et à mesure de mes recherches sur l’essai que j’ai envie de bricoler. Cet essai étant lui-même un format me permettant d’accoucher de mes idées et de me libérer des pensées qui tourbillonnent dans mon encéphale beaucoup trop actif par moment. Je vous assure, j’en suis la première fatiguée.

Avoir des obsessions, c’est aussi revigorant qu’épuisant. Je me satisfais et je me rends heureuse en plongeant mon nez dans des écrits de toutes sortes. Je colle mes yeux à des documentaires et je tords mes oreilles pour écouter des podcasts et autres enregistrements radiophoniques. Le (presque) problème, c’est que ce sont souvent des sujets qui sont très liés à mon travail. Voilà le soucis lorsque l’on a construit sa vie professionnelle par fainéantise intellectuelle : en pensant que ce sont les seules choses dont on est capable. Ce peut être un problème car mon activité peut sembler être du travail et donc mes proches ne vont pas être contents car je prends l’air de ne jamais me reposer. Mais c’est aussi une force étant donné que cela me permet de sortir des sentiers battus de multiples façons, avec plaisir et contentement. Me voici donc avec toutes mes notes et autres idées. Peut-être était-il temps d’en faire quelque chose d’un peu plus concrets, aller plus loin que le fait d’influencer les recommandations que je peux rédiger pour les clients ?

Bien sûr, il y a ce blog aussi. Alors pour suivre ma résolution 2023 de cultiver ce que j’aime faire, voici ce que j’ai commencé à mettre en place sur le mois de décembre 2022 :

• Je m’accorde 1 journée de side projects par semaine.
  • Elle prend le plus souvent la forme d’une demi-journée en bloc, et d’autres heures réparties dans la semaine.
• Je note vraiment mes idées et je dispose de billets en cours de rédaction pour un format piste de réflexions.
• Je structure progressivement des idées dans un manuscrit pour un essai que j’aimerais terminer à la fin 2023.
• Par surprise, un format illustratif est né dimanche matin.
  • Pour continuer dans ma résolution 2023, je ne m’arrête pas et ne freine pas ce qui se passe là dans mon cerveau. Je laisse mon esprit gamberger et cela se matérialise dans un autre manuscrit. Idem, j’aimerais que cela aboutisse en un format à partageable à la fin 2023. Mi-2024 ?
• Parmi les dizaines de notes prises, il y a celles qui ont été rédigées dans le but de créer un podcast. Ce projet date bien, et finalement la sortie officielle est programmée pour la fin mars. Chaque 4e samedi du mois. J’ai dit que j’allais bricoler des choses, pas que j’allais faire du Reach. Comptez-sur moi pour être présente surtout dans les temps faibles.

À bientôt pour connaître les prochains liens à bookmarker.