Moment culturel #1 : Cinéma !

J’inaugure ici un nouveau type de billet. Devant le constat que je ne pouvais pas consacrer un article entier à chacune de mes activités pour lesquelles les mots que j’ai à exprimer s’apparentent plutôt à des brèves, voici les “moments culturels” que je copie de façon tout à fait discrète sur les Instants Culturels de Complètement Flou. Aujourd’hui, 3 films que j’ai aimés.

🎬 The young offenders (2016)

Jock et Conor se préparent pour leur aventure.

Ce film irlandais réalisé par Peter Scott est un petit bonheur de 83 minutes. Deux adolescents un peu perdus trouvent leur vie relativement ennuyeuse, et rêvent d’une grande vie faite de manoirs, piscines et jolies voitures. Les deux ont un point en commun, ils ont perdu un parent et ils font face à la difficulté de celui qui est resté à assumer cette vie. La mère de Conor travaille dur, et parle un peu durement à son fils, mais lui voue un amour sans fin, tandis que le père de Jock est buveur et violent. Jock entend alors parler d’un naufrage d’une cargaison de cocaïne le long de la rive irlandaise. Il propose à Conor de partir chercher de la cocaïne afin de la revendre et changer de vie une bonne fois pour toutes. Ils sont suivis par un agent de police zélé qui a pour obsession de mettre la main sur Jock. C’est un périple à la fois touchant et drôle. J’ai aimé les portraits des rapports de famille et de fraternité, où tout n’est pas si facile.

🎬 El Chino (2011)

Roberto a-t-il retrouvé l’oncle perdu de Jun ?

C’est une véritable petite perle que m’a fait découvrir mon ami Pablo. Je ne connaissais alors pas du tout, ou avais peu de souvenirs du cinéma latino-américain. El Chino est un long-métrage de 99 minutes de Sebastián Borensztein inspiré de plusieurs faits réels pour le mois insolites si ce n’est incroyable. Roberto est un homme solitaire et même misanthrope. Il tient une petite quincaillerie de Buenos Aires lorsque débarque dans sa vie le jeune Jun. Ce Chinois venu en Argentine à la recherche de son oncle ne parle pas un seul mot d’espagnol, et bien entendu Roberto ne parle pas du tout mandarin. La rencontre incongrue de ces deux mondes est une magnifique fresque sur l’altérité avec une réflexion sur la fatalité.

🎬 Hooligans (2005)

J’ai été particulièrement surprise par ce film de 109 minutes réalisé par Lexi Alexander. Il faut dire que le football n’est pas mon sport favori, et un long-métrage sur les Hooligans m’effrayait un peu. J’avais peur d’un portrait fait de cliché ou au contraire un peu trop flatteur. Pourtant je crois que c’est un film qui a au contraire balayé mes craintes de façon très rapide. Les têtes d’affiche que sont Elijah Wood et Charlie Hunman s’effacent derrière des personnages sincères. Matt renvoyé de Harvard pour couvrir son camarade de chambrée qui a caché de la drogue dans ses affaires, arrive dans la ville de l’équipe du championnat anglais West Ham United. Il y revoit sa sœur, son jeune neveu, mais surtout son beau-frère et le frère de ce dernier. Pete prend le rôle du vilain petit canard, le frère un peu encombrant dont on se passerait bien. Grâce à lui, Matt entre dans le cercle fermé du club des supporters de l’équipe West Ham United. Chants, fêtes, bières, fraternité, mais aussi bagarres et rivalités violentes transforment Matt, et pas forcément pour le pire.

 


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