Mobile : L’écran tactile et moi avons rompu

C’est terrible, mais cela arrive parfois. On s’aime au début, on découvre de nouvelles expériences, et puis un jour on se lasse et on se quitte car une goutte d’eau a fait débordé le vase.

Dans mon cas, c’est plutôt l’iPhone qui est tombé dans la cuvette des toilettes alors qu’il était dans la poche de ma veste. Idiot.

C’était donc parti pour trouver une solution de remplacement au moindre coût, mais qui puisse tout de même correspondre à mon forfait Internet mobile. Sinon, ce serait encore plus idiot. Alors j’ai comparé les différents modèles que me proposent mon opérateur.

J’opère une pré-sélection basée sur les performances et le budget. Là, je me suis rendue compte que je n’ai choisi qu’un seul mobile à écran tactile : le Samsung Galaxy S. L’attirance pour Androïd, la curiosité.

Vous noterez que l’iPhone 4 n’a pas du tout fait parti de ma pré-sélection.

L’iPhone et moi n’étions pas sur la même longueur d’onde.

En fait j’ai compris au bout de quelques mois que l’iPhone ne me correspondait pas vraiment. On n’est pas fait pour être ensemble. Mais je reconnais que c’est super un iPhone : c’est beau, c’est performant… Mais trop de possibilités, trop de fonctions super fun dont je ne me servais absolument pas. Je continuais d’utiliser l’iPhone comme un simple téléphone relié à Internet, plutôt que comme un terminal multimédia de ouf.

Au final, j’ai penché pour un BlackBerryn le Curve 9300 aussi communément appelé le Curve 3G.

Il m’a tout de même fallu un temps d’adaptation, mais je dois admettre que je me sens un peu plus à l’aise. Ce terminal mobile ne fait pas de joli photo, mais je m’en fiche j’ai un 500D ; il n’y a pas vraiment de jeux sympathiques, je ne jouais pas avec mon iPhone ; l’affichage n’est pas toujours joli, oui mais j’arrive à bien lire.

J’ai mes mails, ma TimeLine Twitter, un navigateur en cas de besoin, une appli de recherche Google géolocalisée… c’est tout ce que je demandais à mon téléphone mobile.

Le tactile c’est presque tout le temps bien

Je me rappelle ma fascination lors des premières campagnes de publicités pour l’iPod Touch. C’est comme si un rêve de science-fiction devenait réalité : un super écran tactile très sensible et fluide.

Et puis, frileuse, j’ai eu du mal à utiliser mon iPhone l’hiver car je porte des gants. L’été mes doigts moites ne parvenaient pas à l’utiliser correctement non plus.

Enfin, un jour l’iPhone tomba dans les toilettes, les touches ne réagissaient plus, l’écran me demandaient d’éteindre le mobile mais ne reconnaissait plus mes doigts. L’iPhone a chauffé, il a chauffé, il a chauffé, puis s’est éteint. Il a grillé.

Traumatisme ON.

Donc voilà, j’ai basculé du côté BlackBerry.


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