LeWeb’13 : Allons-nous laisser un robot humanoïde entrer dans notre quotidien ?

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J’avais visité l’an dernier l’exposition “Et l’Homme créa… le robot” au musée des Arts et Métiers de Paris. Cette exposition revenait sur l’apparition des automates dans le quotidien et comment ils ont permis l’avènement du fantasme du robot, mieux, du robot humanoïde. Le robot la technologie et l’intelligence artificielle qui pourra changer la vie de l’homme moderne. Bienveillant, il pourra nous assister dans des tâches quotidiennes et même nous apprendre des choses grâce aux données auxquelles il aura accès. De la science-fiction ? C’est peut-être bien de la science-fiction, car jele rends compte qu’il y a de plus en plus de moment où un objet qu’on a imaginé dans la fiction rejoint la réalité. Je suis par exemple en ce moment même en train de vous écrire ce billet avec l’aide d’une tablette tactile de quelques millimètres d’épaisseur à peine.

Aujourd’hui Bruno Maisonnier a présenté une nouvelle fois Nao, le robot de Aldebaran Robotics. On a déjà vu Nao des dizaines de fois et dans de multiples situations toutes plus sympathiques les unes que les autres. Nao est capable de parler, de communiquer et d’interagir. Il ne fait plus aucun doute qu’il est technologiquement viable pour évoluer dans un environnement fait d’êtres humains intelligents comme nous.

Alors que manque-t-il pour que le robot fasse partie de notre quotidien, et qu’il puisse être présent dans les ménages ? Combien de temps encore faudra-t-il pour que le robot ne soit plus un jouet ou un simple automate qui joue au clown pour impressionner la galerie en montrant les progrès réalisés par la science ?

Selon Bruno Maisonnier, nous devons d’abord accepter la présence du robot. Cette dernière peut être particulièrement effrayante et je n’ai aucun doute là dessus. Je pense que j’aurais moi-même du mal à déléguer des choses faisant partie de ma vie à un robot, aussi intelligent et performant qu’il puisse être.
Mais une fois que j’aurais accepté la présence du robot, il ne manquera plus que les applications, les logiciels qui feront que son usage me sera indispensable. Je ne pense pas que ce soit finalement si difficile. Nous nous sommes très bien habitués, après les avoir acceptés (pour le meilleur ou le pire) de disposer de multiples plateformes connectées à Internet. Ce sera parfois de manière peu éclairée ou dangereuse car je ne compte plus le nombre de données qu’on donne à une entreprise sans même s’en rendre compte, sous le seul prétexte d’utiliser leurs services.
C’est pourtant bien arrivé. Nous avons à quasiment tous, en tout cas pour ceux qui lisent ce blog, un ordinateur et un smartphone. Les Google Glasses ne sont qu’une forme évoluée pour quasiment les mêmes fonctionnalités.

Nous en viendrons certainement à accepter le robot, comme nous avons accepté les terminaux connectés et comme nous avons accepté la domotique. Nous ne sommes donc au ses si loin du robot humanoïde, un nouveau compagnon qui ne sera plus de la fiction.


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