La braguette de la Pinacothèque

Mes mains au fond de mes poches, je longe le quai de la ligne 8 du métro parisien à la recherche d’une quelconque distraction visuelle. Aujourd’hui, mes yeux se sont arrêtés sur une affiche, un quatre par trois, comme disent les autres. Cette affiche est celle de la Pinacothèque de Paris. Composée en triptyque, je n’arrive malheureusement pas à la voir en entière car je suis trop près. La courbure du mur du métro m’empêche alors de saisir toute la composition pour finalement mettre en valeur la partie à ma hauteur.

Belle braguette, monsieur !

Eh bien ! L’exposition intitulée Dynastie Brueghel promet d’être intéressante et plutôt cocasse. Elle me rappelle quelques paragraphe de Rabelais dans Pantagruel, ceux où le compagnon du héros éponyme parle sans aucune retenue de sa braguette. J’ai appris plus tard grâce au livre Caleçons, Culottes &  Compagnie (mon article à son sujet ici) que la braguette n’étais pas une ouverture mais une poche qu’on pourrait assimiler à un étui pénien amélioré.

L’image utilisée dans la billetterie en ligne de la Pinacothèque montre bien que je n’ai pas le regard perverti par la pornographie et GTA 5, puisque c’est la même partie de l’œuvre qui y est mise en valeur.

Screenshot de la billetterie de la Pinacothèque

Voilà donc une nouvelle idée d’exposition à se mettre dans la poche. À la Pinacothèque de Paris, on pourra alors voir cet automne une série de trois expositions dans la thématique Les peintres témoins de leur temps. Ces expositions sont Goya et la modernité,  La dynastie Brueghel, et Chu Teh-Chun.

On y va ?


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