J’aime lire la solitude

En ce début d’année, j’ai fait le bilan des derniers romans que j’avais vraiment appréciée. Deux me sont venus en tête. Ils n’ont pas été écrit pas des auteurs français, ni francophones, ils parlent de lieux que je n’ai jamais connu, et d’une vie qui ne m’est pas familière. Pourtant ce sont ces deux là qui m’ont le plus touchée malgré d’autres histoires peut-être plus palpitantes que mes doigts ont feuilletées.

J’ai aimé “Les nuits de laitue” de Vanessa Barbara

Les nuits de laitue, de Vanessa Barbara, 17,50 €

C’est un roman que j’ai terminé en octobre 2015 si j’en crois l’historique de mes publications sur ce blog. Les nuits de laitues m’a autorisé à imaginer que nous pouvions avoir de l’extraordinaire dans les banalités du quotidien. Un évènement aussi anodin qu’il puisse paraître, s’avère être en réalité une épreuve pour d’autres.

J’ai aimé suivre les réflexions d’Otto. S’est-il réellement passé quelque chose ? Me cache-t-on quelque chose ? Ou bien est-ce que j’imagine tout cela à cause de mes visionnages répétés d’émissions policières à la télévision ?

J’ai aimé “Théorie générale de l’oubli” de José Eduardo Agualusa

Théorie générale de l’oubli, de José Eduardo Agualusa, 17 €

Je m’identifie assez au personnage principal qui s’enferme chez elle. Elle s’enferme d’elle-même dans un isolement, des années durant, son quotidien lui suffisant.

Pendant un long moment, je crois que je culpabilisais de ne pas aimer être trop dans des groupes. Le fait que j’aime la solitude me rendait mal à l’aise. C’est comme si j’étais mal à l’aise d’être mal à l’aise. Je me sentais alors coupable de ne pas apprécier comme les autres, le fait d’être en compagnie d’autres personnes. J’avais même le sentiment d’insulter des personnes que j’apprécie par la seule envie d’avoir un peu tranquillité. Non je ne boude pas, je suis juste un peu comme ça. L’agitation me fatigue beaucoup.

Lorsque j’ai changé de ville, je vivais mal de ne pas entrer dans des associations, etc. Finalement, je ne me force plus. Si je rencontre des gens tant mieux, si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave. Et si être solitaire n’était pas un défaut ?


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