Felix Ziem a rêvé le beau au musée du Petit Palais

J’ai fêté dignement mon 14 février en m’offrant une petite soirée muséale solitaire. Jeudi soir, c’est le jour de la nocturne du Petit Palais et c’est une bonne occasion de profiter de l’ouverture de l’exposition Felix Ziem, J’ai rêvé le beau. Le soleil se couche, il fait froid, mais cela ne m’empêchera pas de partir à la rencontre du peintre et aquarelliste.
felix-ziem_petit-palais_paris_01Le parvis du Grand Palais et celui du Petit Palais sont absolument vide. Personne ne va visiter une exposition un jeudi soir à 18h20 et encore moins lorsque la vague Hopper est passée.
Les expositions du Petit Palais sont au sous-sol, et ce n’est pas bien évident lorsqu’on n’en a pas l’habitude. J’ai – par pure précaution – demandé plusieurs fois mon chemin, et j’admets que je ne savais plus dans quel sens aller pour sortir. Débutante ! Heureusement, vu qu’il n’y a pas grand monde on y est absolument bien accueillie et j’ai même eu le plaisir d’échanger quelques mots avec certains personnels du lieu.
Une seule chose, les photographies sont autorisées car ce sont les collections du musée, néanmoins on n’a pas le droit d’utiliser son téléphone… sauf pour prendre des photo. Je me suis donc faite interpellée pour avoir oser prendre des notes sur mon téléphone, “vous pouvez prendre en photo le texte sinon”. Oui, c’est sûr.

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Felix Ziem est un artiste connu pour ses carnets de croquis, des aquarelles et ses peintures. Grand voyageur, chaque ville était un nouveau prétexte d’étude et de production. On passe de Venise à Antibes, puis on se retrouve à Meudon avec un détour par Barbizon sans aucun problème. Il est par ailleurs impossible d’avoir le mal du pays tant le travail est admirable.

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Avant tout aquarelliste, la maîtrise de ce medium se ressent dans les peintures à l’huile. La technique de la réserve en aquarelle – elle permet de garder du blanc de la feuille pour réhausser la peinture – se transcrit alors à l’huile par des touches de blancs et de teintes très contrastées. Le travail de la superposition de plusieurs couleurs pas toujours attendues en aquarelle se voit également, mais j’ai envie de dire qu’il le voir car mes photographie rendent malheureusement très mal cet effet.

Mais comme à l’aquarelle, il ne s’agit pas d’être exhaustif mais plutôt de saisir les silhouettes et les humeurs du sujet. Ce n’est pas si étonnant si Monsieur Ziem s’entendait si bien avec l’école de Barbizon, la bande de paysagiste d’après nature.

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Moi qui pratique un peu, surtout le dessin au feutre et l’aquarelle (ou le lavis en général), j’ai réellement apprécié cette exposition. Penchée sur les peintures, je voulais reconnaître le sens du geste, l’outil et le papier. J’ai noté des techniques et des manières de faire que je pourrais essayer. Un vrai plaisir, d’autant plus lorsque le Petit Palais est quasiment vide.

Si vous voulez vous y rendre, l’exposition Felix Ziem, “J’ai rêvé le beau” dure jusqu’au 4 août 2013 au Petit Palais.
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