Exposition : La gueule de l’emploi

Les promesses du travail, les mutations du travail, les évolutions des espaces de travail… toutes ces problématiques commencent par un état des lieux de la situation actuelle pour voir vers où nous pourrions aller. Bien-sûr, nous sommes bercés encore plus aujourd’hui par une envie peut-être utopiste que le travail pourrait être autre chose. Il pourrait ne pas être labeur mais épanouissement. Même si mon avis personnel c’est qu’il faut toujours une dose de labeur pour apprécier les résultats de ses efforts.

Dans l’exposition La gueule de l’emploi à l’intérieur de la Cité du design à Saint-Étienne, nous revenons sur l’apparence au centre de la vie au travail. L’apparence intervient au recrutement, pendant le temps de travail, et même après. Il faut sauver les apparences, il faut être présentable. Cacher son visage de son CV ? Comment cela se passe lors d’un recrutement à distance ? Tiens, tu pars tôt, t’es déjà en week end ?

Et le rapport homme/femme dans tout cela ? Lors d’un recrutement, il n’est pas rare de se voir poser des questions personnelles. Elles sont illégales, mais on y échappe rarement, pour connaître le mode de vie de la potentielle nouvelle recrue et juger de sa fiabilité. Mais lorsque les questions sont pleines d’a priori ?

La gueule de l’emploi, tu l’as ou tu l’as pas, mais tu ne sais jamais vraiment pourquoi.

 


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