Community management : manipulation des masses ?

J’aime pas Internet, il est hypocrite.

Twitter me sert ces temps-ci d’entonnoirs et de filtres à informations.

En effet, grâce aux super twittos que je suis, j’arrive à me tenir un peu au courant des diverses méthodes et stratégie du domaine de la rédaction Web et du community management. Non, ce ne sont pas des insultes.

Je suis souvent fort intéressée voir fascinée par les analyses des comportements des Internautes. Par contre tous ces “5 méthodes pour avoir des commentaires sur son blog”, les “10 étapes pour être influenceur” ou encore “5 choses à savoir pour réussir sa e-réputation”, cela me gave un petit peu. Okay je l’ai fait aussi même si ma méthode n’est plus tellement valable depuis la sortie du nouveau moteur de recherche Google.

Néanmoins, j’oserais dire que je n’ai pas poser de méthodes hypocrites pour me faire bien voir sur le Net. Ma méthode se base uniquement sur une compréhension et un regard sur les pratiques du Web.

Je déteste le point de vue “fais semblant d’être gentil et souriant et tu seras aimé”. C’est de la manipulation 2.0 et calculée. Cela va totalement à l’inverse de la spontanéité du Web qui en fait sa richesse et son principal intérêt.


Les méthodes sont certainement bonnes, mais je ne pourrais ni les suivre ni les conseiller, je déteste faire semblant.

Et c’est surtout la première manière de se louper.

Si vous ne voyez pas d’intérêt à faire un peu de personnal branding, n’en faîtes pas ! Si vous n’êtes pas à l’aise avec les communautés Web et leurs fonctionnements, essayez d’abord de les comprendre et de les apprécier !

Je ne conseillerai JAMAIS à quelqu’un de se créer autant de compte qu’il n’existe de réseaux sociaux, c’est le casse-pipe assuré.

Il vaut mieux être présent sur peu de support qu’on maîtrise plutôt que de se retrouver avec des comptes inactifs partout.

Certes on vous retrouva plus facilement, mais on aura une vision moins bonne de vous.

Honnêtement, j’admire le métier de community manager, je n’aurais jamais les nerfs pour faire ça.

Parce que je déteste être gentille avec tout le monde tout le temps.


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