Les clones aux cols blancs de Peter Martensen

J’ai découvert Peter Martensen lors de ma visite du musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole. La frustration à la suite de l’oubli de ma carte SD pour la matin passée je me suis décidée à réaliser quelques photos avec mon téléphone pour vous partager tout de même mes impressions en images.

Peter Martensen est un artiste né au Danemark, il a aujourd’hui 63 ans. En d’autres termes, il pourrait être mon papa. Il a étudié, et vit toujours à Copenhague (Hellerup).

Les oeuvres que j’ai vues sont de très grands formats, mais aussi des versions plus intimes. Nous retrouvons des motifs récurrents. Être entouré de ces images crée une atmosphère relativement pesante. ll y a souvent peu de couleurs, rares sont les tableaux qui ne sont pas composés d’une seule teinte nuancée. Il y a aussi du fusain, et de la vidéo. Le fusain prend alors une nouvelle dimension car chez Peter Martensen il n’est pas uniquement une technique d’esquisse, il permet aussi la création d’une oeuvre finie.

Il y a chez Peter Martensen une description de l’uniforme, et des gens en uniformes. Tantôt un costume, tantôt un tablier, ces uniformes nous délimitent socialement. Ils mettent en avant notre place dans la hiérarchie sociale, financière. Ils montrent aussi notre capacité de décision et le pouvoir que nous avons sur les autres. Nous ne sommes alors pas loin de la gueule de l’emploi. Mais cela fonctionne-t-il, ce système normé où certains décident pour d’autres ?

Vous pouvez voir cette exposition jusqu’au 27 août 2017 au musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole.

Site de Peter Martensen 


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