Couverture du roman Ubik de Philip K. Dick

Ubik, de Philip K. Dick

C’est toujours un enfer d’écrire Philip K. Dick. Je fais toujours une recherche, ou je pars simplement chercher un livre pour me rappeler de l’orthographe du nom de cet auteur. Ironique, pour quelqu’un qui s’appell Syphaïwong.

Voici un roman que j’ai trouvé dans les étagères d’un grand magasin de produits culturels en centre-ville. Ça commence par FN et ça finit par AC, ce n’est pas politique, même si c’est la fédération nationale d’achat des cadres.

Je me suis dirigée assez naturellement vers l’étiquette “DICK” dans le magasin. Non pas pour le potentiel double sens scabreux dont on ricane discrètement, mais parce que j’ai revu Blade Runner récemment et que je me suis dit que cela méritait bien de me réinteresser à l’auteur. Blade Runner est un de mes films favoris, pour tout, l’histoire, la lumière, le rythme… et j’avais aussi gardé un bon souvenir de Les androïdes rêvent-ils de mouton électriques ? dont le long-métrage de Ridley Scott en est une adaptation. Ouvrant les pages, lisant la 4e de couvertures, les messages publicitaires pour Ubik, cette chose mystérieuse, m’ont intriguée.

Ubik, de Philip J. Dick

Je l’ai bien écrit du premier coup !

Nous voici dans un monde où il existe des télépathes, des personnes qui voient l’avenir, et des agences qui recherchent les télépathes. C’est un marché juteux, car la télépathie est utilisée aussi pour espionner. Dans ce monde, il existe également des semi-vivants. Ce sont des personnes mises en capsule peu de temps après leurs décès pour conserver et détecter des activités mentales. Grâce à elle, nous pouvons continuer à communiquer avec les semi-vivants, qui finissent tout de même par s’éteindre. Ils sont rassemblées dans des centres, et peuvent communiquer entre eux lorsque les corps sont proches.

Ensuite, il y a Ubik. On met du temps à découvrir ce qu’est vraiment Ubik, et n’ai pas vraiment envie de vous en exposer la réelle nature. Mais pour la faire courte, les personnages que l’on suit meurent et finissent dans un monde virtuel des semi-vivants. Un monde qui a sa propre société, ses propres codes, comme une réalité alternative faite de personnes mortes.

J’ai lu Ubik comme un récit d’aventure mais aussi comme une réflexion sur la vie et la mort. La vie après la mort, c’est quelque chose auxquelles beaucoup de culture pensent. Mais outre l’idée de savoir si cela existe, cela m’a fait réfléchir au sens du mot “fin”.

Ubik reste un roman qui se lit vite, distrayant, et j’ai passé un bon moment le long de ses 288 pages.

Si tu veux t’interroger avec moi sur le sens de la vie et de la mort :


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