Télétravail : 5 erreurs à ne pas commettre (comme moi)

Je commence à être rodée sur mon organisation de travail à distance ! Je vous présente quelques constats réalisés ces dernières années. J’en avais déjà parlé dans ce billet.

1 – Être dépendant de la connexion Internet d’un tiers

Peu de chose plus frustrante lorsque l’on se rend compte que l’on ne peut pas accéder aux informations dans le Cloud, et communiquer de façon fluides avec nos interlocuteurs habituels. J’ai fini par être toujours très pessimiste au sujet de la qualité de la connexion Internet. Je me suis retrouvée tant de fois avec une connexion très médiocre, me rendant beaucoup moins productive et/ou disponible, que j’envisage toujours le pire.

Ainsi, même si on part dans des lieux plutôt vert, il vaut mieux s’assurer que la zone est bien couverte en 4G. Le téléphone en mode connexion partagée peut dépanner, sinon une bonne borne Wifi portable 4G fait très bien le travail. J’utilise pour ma part le routeur Netgear AC785.

2 – Être mal installé

J’ai récemment fait l’expérience d’un logement Airbnb certifié adapté aux professionnels. La plateforme de location entre particuliers permet en effet de trier les hébergements en fonction des critères de télétravail. C’est très adapté pour les déplacements professionnels, et les documents justificatifs peuvent être envoyés à des contacts spécifiques dans l’entreprise pour gérer les factures. Maintenant, je pense que je demanderai plus de renseignement si je passe par là. En effet, il vaut peut-être mieux une nuit d’hôtel un peu plus cher, ou en aparthotel pour disposer d’un véritable bureau, plutôt qu’un coin de table avec une chaise coincée entre le lit et la cuisinière. Mes favoris pour choisir un hébergement lors de mes déplacements pro : Adagio, Hotels.com. D’expérience, je sais également que les hôtels Ibis proposent toujours des bureaux plutôt confortables.

3 – Prévoir un planning beaucoup trop chargé

Déplacement professionnel, rendez-vous, visite d’un musée l’après-midi entre deux conférences téléphoniques pour faire une pause, apéro avec des collaborateurs… Voilà la bonne recette pour se sentir envahi. Je pense que beaucoup de personnes aiment ce rythme frénétique. Pour ma part, je n’ai pas cette endurance et je suis souvent extrêmement fatigué quand je rentre d’un déplacement d’un jour, ou de plusieurs jours. Pour moi, aménager des temps de pause, c’est aussi pouvoir être seule et dans le calme.

4 – Penser que l’on peut tout faire (et plus)

Lorsque l’on est ailleurs, on n’a pas forcément la même capacité de productivité que lorsque l’on est chez soi, ou au bureau. Surtout lorsqu’il s’agit de se rendre à des rendez-vous professionnels, ou en profitez le soir pour voir les copains qui habitent dans le coin, j’ai fini par conclure que c’était une erreur de trop charger mon planning.

En demander trop, être trop exigeant sans prendre en compte les véritables conditions dans lesquelles on sera, cela ne génère que de la frustration. En plus, on peut se mettre en retard sur les projets. Ou l’art de se mettre tout seul dans la m*rde.

5 – Oublier le budget nécessaire au télétravail

Lorsque l’on est ailleurs, on paie toujours son loyer/son crédit immobilier. N’oublions pas de mesurer le niveau de rentabilité du déplacement professionnel. Oui cela peut faire plaisir à mon client que je lui rende visite, pour entretenir les relations et montrer que je suis investie. Mais financièrement, cela en vaut-il vraiment la chandelle ? De plus, ailleurs on ne mange pas vraiment pareil, et on finit souvent par acheter ses repas. C’est également une raison qui me pousse à aller vers les aparthotels et les logements meublés. Je suis plus indépendante pour gérer les repas, et je ne chamboule pas trop mon estomac ! Aussi, il ne faut pas oublier les opportunités permettant de mieux s’en sortir : prise en charge du déplacement par l’entreprise/le client, indemnités kilométriques, notes de frais quand cela est possible, etc.

 

  • Photo : Lac d’Annecy, Juillet 2018 – Quand j’avais un rendez-vous professionnel à Genève
  • Photo : Vue sur la Suède au départ de Stockholm, juin 2018 – OK c’est une photo de vacances, je triche
  • Photo : Montagne de pancakes à domicile, il n’y a qu’à la maison que l’on peut faire ça (ou presque, sinon donnez-moi l’adresse)
  • Photo : Terra Botanica, Angers, Avril 2018 – Lors de ma conférence à Angers pour le WebCampDay
  • Photo : Saint-Raphaël, Février 2018 – Déplacement pour assister au YoodX
  • Photo : Le baba au rhum de la Brasserie Flo de la Gare de l’Est. Ils l’ont enlevé de la carte. C’est une tragédie pour nous tous. – Reims-Paris, c’est 45 minutes de TGV, parfait pour le boulot !

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