Sea of Solitude

Avec 15 ans de retard (pas 15, mais cela fait l’effet de 15), je découvre le PlayStation Network, enfin PSN, pour les intimes. Fouillant le catalogue un mardi soir ennuyeux, je me suis laissée tentée par le jeu Sea of Solitude. D’abord pour son univers graphique qui m’a immédiatement charmée, puis pour l’histoire proposée que j’étais curieuse de découvrir.

J’incarnais le personnage de Kay, sur une petite barque au milieu de la nuit. Survolant une ville engloutie, j’ai découvert un lieu à la fois étrange et familier. Le décor est simplement splendide. Tantôt lumineux et chaleureux, tantôt sombre et mélancolique. La météo, les aménagements des espaces, les sons, tout est une métaphore. Au cours de ce chemin, je récoltais des bouteilles avec des mots à mon intention à l’intérieur. Un inconnu me parlait, des messages de moi-même, que j’avais oubliés ?

Le monde de Sea of Solitude est peuplé de monstre. Pas nécessairement malveillants, certains semblent ont des silhouettes qui rappellent un proche. En réalité, Kay, est elle-même un petit monstre. Elle cherche à bien faire, à aider ses proches, bien qu’elle fut aveugle à des choses évidentes auparavant. Elle voudrait être une héroïne, mais elle n’est qu’humaine.

Chaque action de jeu est une métaphore à un état, à une volonté, à une émotion. On parcourt le sentiment de solitude, le syndrome de l’imposteur, la perte de confiante, ou tout simplement l’amour. Je vous invite au passage à écouter ce Podcast qui parle du syndrome de l’imposteur.

Mon voyage dans Sea of Solitude permet une introspection, mais ce n’est pas une thérapie. Les premiers écrans de l’aventure mentionnent bien qu’il s’agit d’un jeu immersif qui explore les émotions, mais que cela ne remplace absolument pas un accompagnement professionnel.

Pour ceux qui sont anxieux, c’est une façon intéressante de mieux comprendre certaines choses. Pour les anciens anxieux, cela ne fera que conforter le besoin de résilience que l’on fait tellement d’effort à apprendre.


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