Tableau de William Turner, Venise

Rouge de Venise

Cette quête de la palette parfaite n’est pas toujours tant réfléchie. Parfois je peux aussi fonctionner au coup de cœur pour une couleur dont le nom et la teinte m’attire. Cette fois-ci j’ai jeté mon dévolu sur le demi-godet Sennelier “Rouge de Venise”. Il s’agit selon le nuancier un rouge composé d’oxyde de fer foncé voir plutôt brun, stable à la lumière et dans les mélanges. Grosso modo cela signifie qu’il ne bouge pas trop et ne se transforme pas en une autre couleur selon les conditions d’utilisation.


Et compte-tenu de l’état actuel de ma palette en terme de teinte rouge / orange, ce petit nouveau n’est pas de trop. J’en étais encore à mes deux teintes par défaut fournies dans la palette Daler Rowney qui sont très bien mais sans doute trop rose pour en avoir des usages variés.

Mais lorsque j’ai vu cette couleur, j’ai aussi pensé aux tableaux de Felix Ziem et de William Turner à Venise. J’ai alors reconnu cette teinte chaude de coucher de soleil qu’on pose en aplat discrets sur les bâtiments pour réchauffer l’atmosphère ou qu’on ose même mélanger au ciel dans une bataille entre le bleu de cobalt, le bleu prusse, le terre de sienne, le jaune cadmium… et le rouge de venise. Est-ce la recette magique du coucher de soleil ?

Un de ces quatres, il faudra que j’essaie la peinture à l’huile.

Venise par Felix Ziem
Felix Ziem, Le Grand Canal, huile sur toile, 43,3 x 55 cm, 1865
Tableau de William Turner, Venise
William Turner, Dogana et Santa Maria della Salute (Venise), huile sur toile, 91,4 x 122 cm, 1843.

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