Quand identité numérique et identité réelle se confondent

Je passe énormément de temps sur Internet et je pense pouvoir dire que je m’y suis construit une sorte d’identité numérique. Proche de celle que je porte IRL (In Real Life) mais tout de même un peu différente.

Il y a peu, un ami a été réellement surpris d’apprendre qu’ Uty n’était pas mon prénom. Et moi j’ai été réellement surprise qu’on ait confondu mon pseudonyme avec mon prénom. Pire, on a pensé que mon pseudonyme était mon prénom, en mettant totalement aux oubliettes mon joli prénom.

Avantage ou désavantage, dans tous les cas, ce n’est pas toujours évident.

Auteur : Wanblee

ADSL m’a tuée

J’ai eu une connexion ADSL en 2004, j’avais 15 ans. C’est bien jeune, non ?  Et pourtant j’étais déjà technophile. Avant d’avoir Internet je passais déjà pas mal de temps devant mon ordinateur pour une raison ou une autre. L’écran m’a toujours attiré, et ce que je pouvais faire derrière un écran me fascinait et me fascine toujours.

J’ai commencé à traîner sur des forums liés à Star Wars (oui, et j’assume), puis sur le salon IRC de la communauté Star Wars où j’étais, j’ai découvert le geekisme, j’ai découvert des personnes plus ou moins intégristes dans le monde du logiciel libre… J’ai fini par participer à l’organisation un des événements du logiciel libre à savoir les RMLL… Je suis fichée !

Parallèlement j’ai blogué, j’ai webmasterisé… Bref j’ai relativement appris à me débrouiller toute seule avec un ordinateur et sur Internet.

C’est néanmoins une identité plus ou moins contrôlée que j’assume. Et je dois admettre que, professionnellement, d’être une nana de 20 ans qui a une vision globale de l’Internet et qui connaît le logiciel libre, ça aide. (N’est-ce pas les filles ? ;) )

Cela ne me choque plus du tout qu’on puisse m’appeler Uty ou Ecribouille.

Je fais ce que je veux avec mon nom

C’est pour cela qu’un de mes cours de recherche documentaire anglée sur le 2.0 m’a franchement embêtée. On m’a forcée, pour une bonne note, à coller mon nom partout sur le thème de recherche du TP. J’ai fini par céder en me disant que cela n’aura pas trop d’impact et qu’être référencée sur un de mes travaux pour l’université n’est pas forcément une mauvaise chose.

Manque de chance, maintenant si vous taper mon nom et prénom dans une barre de recherche de Google, mes travaux sur l’habitat écologique vont apparaître. Un thème très loin de mon objectif d’être identifiée en tant que Super Nana de l’éditorial sur Internet.

À l’heure de la demande de l’oubli

C’est arrivé à au moins un d’entre vous qu’on trouve des informations que vous auriez aimé garder dans la sphère privée. Mais quelqu’un, ou vous à un moment d’égarement, a eu la bonne idée de mettre des informations vous concernant sur la toile.

Personnellement je pars du principe que ce que je publie, me concernant, je peux l’assumer jusqu’à ma mort. Néanmoins je m’énerve vraiment sérieusement (désolé les copains :D) contre les personnes qui publient mon image ou des informations sur moi sans me l’avoir demandé avant.

Par exemple ma photo sur le site du département universitaire où j’étudie, pourquoi pas hein. Ce n’est pas méchant. Mais ils ne m’ont pas demandé avant, donc cela m’a légèrement embêtée.

Par contre, si tu as toi-même mis une photo de toi complètement déchirée sur Facebook. Tu n’auras aucune excuse et je ne te défendrai jamais. ;)

Internet c’est dangereux, ça n’oublie JAMAIS.

:D

Mais à ceux qui veulent mettre tous les maux sur le dos d’Internet de la technologie (comme les fautes d’orthographe), je leur dirai que les problèmes qu’on dénonce souvent comme étant liés à Internet ne sont pas exclusifs à la toile.

Que cela arrive lorsque le petit frère vole le journal intime…

ou quand quelqu’un est trop bavard dans la cour de l’école, quand les vieux du quartiers discutent du beau-frère de la soeur du gendre de Germaine qui a surpris le voisin en train de serrer la main de la fille de la boulangère de la rue St Exupéry.


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