Dans quels pays peut-on camper absolument partout ?

Cela fait des mois que je n’attends que cela, mon voyage en Suède. Rappelez vous mes 2 voyages à Copenhague, et bien ici mon enthousiasme est encore plus grand. D’une part, cela fait un moment que je n’ai pas pris de vacances radicales, avec une vraie coupure, plusieurs jours de suite, et sans aucun email ou dossier à envoyer entre le repas et la promenade de l’après-midi. Alors j’ai décidé que j’irai en Suède, pour un circuit fabriqué avec nos petits doigts de fées (les miennes et celles de mon accolyte de voyage qui me supporte tant bien que mal). Nos objectifs sont simples : Nature, Nourriture, Culture. Un programme parfait n’est-ce pas ?

Mes recherches d’hébergements en Suède

Comme disent les anglophones, je vais voyager en quelque sorte “on a budget”, et cela fera l’affaire d’un autre billet où je dévoilerai mes trouvailles pour faire des économies. Avec la vie de freelance, je fais des choix très mesuré quant aux dépenses, et partir avec un sac à dos est une des formules permettant de faire des économies sans pour autant abandonner le confort. Nous allons en grande partie loger dans des auberges de jeunesse durant notre circuit en Suède, avec tout de même des arrêts dans des lieux choisis pour le cadre d’exception lorsqu’il s’agit de loger en hôtel. Il paraît même que je vais dormir dans un chalet sur une île ! Mais lorsque l’on lit les guides de voyage pour la Suède, on et frappés par cette notion de droit à la nature.

Scandinavie, vive la nature !

Le droit de libre accès à la nature. Ce droit n’est pas spécifiquement inscrit dans la loi, c’est plutôt un usage suédois, qui influence de nombreuses infrastructures dans ce pays scandinave. C’est le Allemanrätten. Il s’agit de pouvoir circuler ou camper partout, quel que soit le lieu, et en pleine nature. Vous pouvez même entrer dans les zones privées tant que vous n’allez pas dans les jardins, enclos, et en restant à plus de 70 mètres des habitations. Il est alors possible de cueillir des fruits et autres champignons, tant que ce ne sont pas des espèces protégées. Les chemins en forêt sont alors très souvent aménagés de lieux dédiés au camping sauvage. Des règles doivent bien entendu être respectées pour maintenir ce cadre de vie, ce droit, et l’environnement sur lequel on s’installe pour quelques nuitées. Ainsi il est hors de question de polluer les sources d’eau avec du savon ou autres produits, et de laisser des déchets derrières soi. Parmi les autres pays où le camping sauvage est autorisé sous réserve de propriété privée ou de réserve naturelle : Norvège, Nouvelle-Zélande, Canada, Mongolie, Écosse, Japon, Danemark… et la France alors ?

Le camping sauvage en France

En France, le camping sauvage est autorisé, mais sous des conditions très précises. On ne parle pas alors de totale interdiction. Il faut être assuré d’obtenir l’autorisation du propriétaire du terrain, même si c’est une collectivité, loin des routes, voies publiques, loin de rivages, et loins de monuments historiques, pas dans les réserves naturelles, et près d’un point d’eau potable. Cela fait beaucoup de choses à penser non ? Comme dit précédemment, la Suède autorise d’aller dans les propriétés privées tant que que ce n’est pas aux abords des habitations. Étant donné que tout n’est pas toujours clôturé, il est difficile en France de savoir exactement à qui appartient un terrain et comment contacter le propriétaire. Le terrain est forcément à quelqu’un. C’est la raison pour laquelle les campings aménagés ont fleuri (exemple : Tohapi), et permettent alors de faire des économies, être plutôt proche de la nature, tout en étant assuré d’être autorisé à camper. La direction du camping assure alors l’eau courante, et organise parfois même des animations. J’admets que c’est un type de vacances que j’ai beaucoup fait avec mes parents.

 


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