Un peu d’épique pour pimenter ton quotidien

Il y a quelques semaines eut lieu le Paris-Roubaix Challenge. C’était ma 2ème participation pour la cyclosportive de 70 Km pour un aperçu de l’Enfer du Nord. L’an dernier, je n’avais malheureusement pas terminer le parcours. J’avais été un peu con de participer alors que je me faisais opérer des dents la veille ! (Ouille les pavés). Alors c’est avec un petit esprit de revanche que j’étais de retour au vélodrome de Roubaix.

Sortie d’un secteur pavé

Qu’est-ce que Paris-Roubaix ?

Course cycliste créée en 1896, on la classe parmi les classiques flandriennes, et les Monuments. Ces terminologies en disent long. Pour faire simple, Paris-Roubaix c’est une incontournable aventure qui a lieu tous les ans début avril. Elle est connue pour être particulièrement épique, à cause des pavés complètement déformés. Il paraît que si on ne fait pas Paris-Roubaix par temps de pluie, c’est que l’on ne l’a pas vraiment fait.

70 Km de vélo

Le parcours consistait à partir de Roubaix, pour revenir à Roubaix. Concrètement, on emprunte une trentaine de kilomètres jusqu’à un point de ravitaillement avant de rejoindre le véritable parcours de la course que prennent aussi les pros, à quelques modifications près car l’évènement se déroule sur routes ouvertes. À noter que ce type d’évènement n’est pas du tout une course, et il n’y a pas de chronomètre ou de classement.

Les secteurs pavés s’enchaînent alors, on a l’impression que cela ne s’arrête jamais. Traverser les pavés est épuisant autant pour le mental que pour le physique. Il faut se détendre les bras afin d’amortir au mieux les chocs, aller vite, et optimiser sa trajectoire. J’ai malheureusement fait une petite chute au Carrefour de l’Arbre, c’est ça d’être sur route ouverte, et sur des pavés vraiment pas larges ! (Mais pourquoi les automobilistes passent-ils par là alors qu’ils ont des vrais routes biens entretenues ?)

70 Km, c’était bien assez pour cette fois. J’ai commencé à avoir de vraies bonnes crampes (encore) au 60ème kilomètre. Celle où tu vois tes cuisses se mouvoir de façon indépendante. Cela fait vraiment mal. J’ai donc fait les 10 dernières bornes grand plateau, franchement ralentie, et en grimaçant, mais c’était quand même bien chouette.  Le meilleur, c’est sans doute l’arrivée dans le vélodrome, comme les pros.

Photos : Maindru Photo, Nolevel, et moi.


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