Rencontre avec Jean-Paul Didierlaurent, auteur de Le Liseur du 6h27

La semaine dernière l’enseigne Cultura organisa une rencontre Café Littéraire entre blogueurs culture et littérature et l’auteur du roman Le Liseur du 6h27 en la personne de Jean-Paul Didierlaurent. Mauvaise élève, j’étais la seule à n’avoir pas lu le livre lors de cette rencontre organisée à notre intention. Je ne l’ai d’ailleurs pas encore lu, car je termine en ce moment une biographie de Mata Hari dont je vous reparlerai.

C’est donc toute ouïe et curieuse que j’ai participé à cette rencontre.

Jean-Paul Didierlaurent lors du Café Littéraire Cultura
Jean-Paul Didierlaurent lors du Café Littéraire Cultura

Jean-Paul Didierlaurent n’en est pas à ses premières expériences littéraires. C’est un novelliste reconnu lauréat Prix International Hemingway et c’est en reprenant des idées dans ses nouvelles qu’il a construit Le Liseur du 6h27. Novelliste se lançant dans son premier roman, l’auteur nous confie que le manuscrit original était beaucoup plus volumineux dans la crainte de faire trop court. Interviewé par David Abiker, il nous dit “mes nouvelles ne font jamais plus de 10 pages” et c’est pour cela que l’écriture du roman se constitue naturellement en une succession de nouvelles ce qui me fait terriblement penser à Dan Simmons.

David Abiker
David Abiker

Cette rencontre enrichissante où nous parlons du processus de création littéraire et du monde de l’édition se mêle à notre discussion sur le sujet du roman. En effet, le roman suit Guylain Vignole qu’on a tendance à appeler Vilain Guignole. Guylain travaille dans une usine où les livres sont mâché, détruits, digérés par le pilon, bête assoiffée de papier. Pour sauver son âme, Guylain parvient à sauver chaque jour quelques pages qu’il déclame aux usagers du RER.

Le roman prend des allures de contes et on a envie de le lire sans tarder. Mais il faut résister, et toujours terminer un roman avant d’en entamer un autre ! En tous les cas l’auteur et ses lecteurs en parlent si bien que j’en aurais presque abandonné Mata Hari pour quelques centaines de pages. J’apprends par la suite que le roman est déjà à lui seul un événement. Avant sa parution, le livre aurait été vendu à 25 pays tant l’engouement pour ce conte moderne qui vante l’amour des mots est fort.

Cet aperçu vous donne-t-il envie de le lire Le Liseur du 6h27 ?

Nous en reparlerons dans quelques semaines, le temps que je fasse mes salutations à Mata Hari et que je rencontre Guylain !


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