LeWeb12 : Si un produit n’est pas connecté, alors il est mort-né

Dans le texte, cela donnait if your product is not connected, it is a dead product, voilà la déclaration de Quentin Sannié  de Devialiet pour présenter son produit dans le cadre de cette belle thématique qu’est le Web des objets.

Devialet est une entreprise née en France en l’an de grâce 2003. L’intervention se déroule alors dans le cadre d’une conférence intitulée The Economist is wrong! France is not an endangered species and can produce world-class technology companies.
En gros, monter une entreprise en France et réussir à grandir en sortant des frontières, c’est un peu comme réussir à soulever tous les serpents et scorpions du Fort Boyard.

Quel est le produit ?

Truly natural-sounding music reproduction, which we call Live & Lossless sound.

C’est un objet qui ressemble à un gros pèse-personne un peu épais mais qui diffuse de la musique. La différence est que le produit promet une qualité de diffusion extrême et personnalisables avec des critères auxquels je ne comprends rien. À mon avis, il faut faire partie de ces gens qui choisissent pendant des heures des écouteurs ou des casques audio pour saisir la subtilité de la machine.

En tous les cas, voilà comment le produit se présente : Devialet, Wireless High End Audio System.

Cela coûte un peu plus de 12 000 euro (pour se baser sur une tendance luxueuse), mais des gammes moins onéreuses vont a priori se lancer dans un futur non déterminé. L’objectif premier est de développer la marque, poser son territoire. Ensuite, il s’agit de pouvoir déporter la technologie ultra-performante de diffusion audio vers d’autres types de terminaux (ordinateurs par exemple). Mais dans le futur, dans le futur. Je soupire.

Design ?

Très honnêtement, quand Quentin Sannié a soulevé sa plaque brillante… j’hésitais entre une espèce de nouvelle gamme de Wii Fit ou un pèse personne connecté.
Complètement à côté de la plaque, il s’agit d’une technologie qui diffuse du son.
Pas de caisse de résonnances, pas de feutre… On nous rappelle alors que la technologie de diffusion de son n’a finalement pas tellement évolué depuis le phonographe. Dameunède (prononciation frenchy), il n’a pas tort ce monsieur.

Je me demande ce que cela peut donner avec de vieux enregistrements. :-)

Une stratégie globale qui va au-delà des frontière, universalité ?

Monsieur Sannié n’hésite pas à dire qu’il s’inspire de Diderot. Si tu ne le sais pas, Diderot est le monsieur qui a lancé avec D’Alembert le projet de La Grande Encyclopédie durant le XVIIe siècle. Bref, un monsieur super connu et grand représentant de la philosophie des Lumières, l’ouverture à la française.

Alors pour suivre les traces des Lumières, il faut se rappeler que la musique est une chose bel et bien universelle. C’est dans cette optique que la marque se construit : la compagnie assume et est fière de ses racines française. Néanmoins, elle se présente comme étant globale.
Cela me rappelle le XVe siècle, quand on a commencé la mondialisation.

On ne dirait pas comme ça, mais j’y étais. ;p

La connection dans tout cela ?

D’une part, le produit fonctionne grâce au Wi-Fi. Mais il est également conçu pour que les audiogeeks puissent le piloter à distance des critères mystérieux dont je parle plus haut. Mais l’idée est notamment la connection avec les logiciels de bibliothèques de musique ou encore la possibilité de contrôler la bête depuis son smartphone. Un panel de webservices est donc livré avec le produit, mais Quentin Sannié précise qu’il ne s’agit que d’un début.

En tous les cas, la connection de l’objets avec le réseau des réseaux est au centre de la stratégie.


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