Boulimie d’activités

Bonjour !

Aucun intertitre, j’ai pas envie.

Pfiouh, qu’est-ce qu’on va bien aujourd’hui ! Il y a du soleil, même s’il fait froid, et mon cerveau s’est réveillé après plusieurs jours de refus d’obtempérer. Je vais te raconter ça.

T’es sûrement au courant, il y a en ce moment un confinement pour tout le monde ou presque. Je fais partie des gens qui restent chez eux pour bosser en télétravail, bénéficiant d’une profession du secteur tertiaire nécessitant peu de déplacement, et de rencontres. Lesdites rencontres, ont été simplement annulées. Autrement, j’ai pris soin de ne pas vraiment augmenter ma fréquence de rendez-vous téléphoniques et de visioconférences. Parce que je déteste ça, et que j’ai vraiment besoin de silence pour avancer. C’est ainsi !

4 semaines, c’est quasiment 1 mois, non ? Je ne sais plus. En tout cas, je pense être du bon côté de la barrière. Quand ton seul problème et réelle inquiétude est de savoir si tu trouveras des œufs au supermarché… c’est que ça va assez bien.

J’ai quand même été économiquement hyper inquiète. Sujet sur lequel j’ai pris beaucoup de recul, faisant une confiance aveugle (ça dépend des moments quand même) en ma capacité d’adaptation.

Je me suis donc mise à vouloir être extrêmement productive. Je crois que j’a juste tenté de combler un vide social par du travail. En fait, je n’en sais rien. Mais il fallait absolument que je ne pense pas à cette situation et que j’avance. Beaucoup d’inquiétude pour notre avenir financier et économique (au global) m’a naturellement poussée à vouloir travailler. Peut-être comme si j’allais relever l’économie à moi toute seule.

Puis je me suis rendue compte que j’allais peut-être trop vite. Que ce rythme que je me suis imposée, personne ne me l’a demandé. Car finalement, nous sommes tous dans le même bateau, surtout dans le B2B, où mes interlocuteurs ont souvent les mêmes préoccupations que moi, ou subissent les préoccupations de leurs boss.

Je sais, il y a des marges en trop en bas à gauche, il faut que je refasse le montage.

Alors j’ai fait ça : plein de trucs. Bosser, bosser, lire, lire, gribouiller, encore, du sport, pourquoi pas, et puis soudainement…

Soudainement plus rien. Un matin, je me suis réveillée, et rien ne s’est passé. J’ai dormi 6 heures en journée, dans la même journée, puis je me suis couchée comme à mon habitude, pour refaire une nuit complète. 1 jour est passé, 2, puis 3, puis 4. Et là, je suis de retour. Bon, la veille, je me suis rappelée que je devais faire des choses. Je me suis mise devant mon ordinateur, ma souris n’avait plus de batterie. Je l’ai branchée, et je suis revenue le lendemain matin pour faire lesdites choses.

Peut-être avais-je juste besoin de repos ? Chose banale mais si utile.

À Reims.
Chez ouam.
À moins d’1 Km de chez moi.

Publié

dans

par

Étiquettes :

Commentaires

Laisser un commentaire