3 lectures pour s’évader…

Je regrette un peu de ne pas lire assez. Il m’arrive parfois d’enchaîne d’une traite trois ouvrages, puis d’avoir un vide complet. En général, c’est le moment où je vais écrire un billet pour vous parler de la période précédente.

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… chez les coureurs (presque) pieds nus

Born to Run est un best-seller. C’est le genre de bouquin devenu tellement connu qu’on le trouve un peu n’importe où, de la station service, en passant par les librairies indépendantes, jusqu’aux boutiques de sport. Ce compte-rendu romancé de la rencontre entre Christopher McDougal et un certain Cavalier Blanc et ses amis les Tarahumaras a de quoi fasciner. Les amateurs de course à pied et de trail vont le dévorer, mais ceux qui aiment tout simplement les aventures épiques faites de sueurs et d’émotion fraternelle vont également adorer.

Born to Run est souvent décrit comme étant la Bible de la course minimaliste. Contre la modernisation des équipements de course à pied, on y voit une tribu indienne mexicaine qui parcourt les déserts avec des sandales pour finalement être super performants. Sans parler du fait qu’ils sont décrits comme étant vraiment sympas, ils n’ont rien à envier aux héros de Shaolin Soccer.

Personnellement, ayant commencé à pratiquer la course minimaliste avant même de lire Born to Run, je n’ai pas vraiment bu l’ouvrage comme une Bible, ainsi qu’elle est décrite par beaucoup. J’ai plutôt pris du recul. Mais est-ce peut-être parce que je ne suis pas tant convaincue que cela par cette manière de courir. C’est juste qu’elle me va bien.


NEUF, 29,00 €

… Dans l’histoire du Cambodge à travers le roman de Patrick Deville

J’ai mis énormément de temps à daigner me renseigner correctement sur l’histoire contemporaine du Cambodge. Ce fut en quelque sorte un travail à faire sur moi, car j’ai attendu d’avoir la maturité intellectuelle suffisante pour lire cette histoire qui fait partie de ma famille. Mais me voilà, j’ai lu Kampuchéa de Patrick Deville.

J’ai vu dans Goodreads qu’on en parlait comme d’un roman de voyage. Je suis relativement d’accord compte tendu du fait que le récit ne se déroule pas exclusivement au Cambodge. C’est même mieux que cela car on parcourt, même par digressions et flashbacks, les épisodes qui ont engendré la terreur cambodgienne des années 70.


NEUF, 6,90 €

… Dans l’art et l’esprit (la folie ?) d’Edvard Munch

La bande dessinée Munch avant Munch s’attelle à narrer la vie du jeune Edvard Munch qui abandonne ses études pour s’adonner à la peinture. Il l’a décidé ainsi, et le fit. Sa famille est aisée mais pas nécessairement heureuse. Le Norvégien souffre entre autres du décès de sa soeur lorsqu’il était jeune, de sa mère. La relation avec son père est ambivalente. C’est un Munch qui veut être aimé et aimer en retour que nous voyons.

Les tableaux qu’il peint ne sont pas du tout bien accueillis. Pas assez esthétiques, ils montrent une forme de tristesse et de malheur que ne veut pas voir la bourgeoisie européenne.

Munch avant Munch est une oeuvre biographique qui nous fait rencontrer les personnes qui firent de Munch le peintre aujourd’hui si connu, mais qui influencèrent énormément les courants de leur époque.

Edvard Munch, l’oeil moderne – exposition à Paris


NEUF, 18,00 €

J’espère maintenant que je vais retourner dans une petite période de lecture !


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